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Eiproducten exponentieel duurder, vraag en aanbod helemaal uit evenwicht

Augmentation exponentielle du prix des ovoproduits ; L’offre et la demande sont complètement déséquilibrées

13 avril 2022

Fin mars, nous faisions le point sur et les hausses de prix qui en découlent. Aujourd’hui, c’est (hélas !) le tour du marché des œufs, qui est lui aussi de plus en plus instable. Cet article fournit les éclaircissements nécessaires sur les principaux facteurs qui influencent actuellement le marché des œufs.

GRIPPE AVIAIRE

Un premier facteur qui se fait sentir est la grippe aviaire sévissant depuis plusieurs mois dans de nombreux poulaillers, chez nous comme à l’étranger. Depuis le 26 octobre 2021, il existe une obligation générale de garder les volailles à l’intérieur pour les protéger de la grippe aviaire. Celle-ci s’est néanmoins propagée à certains des pays les plus significatifs en matière d’approvisionnement en œufs.

La crise actuelle de la grippe aviaire a déjà tué plus de 10 millions de volailles en Europe. Soit plus de 4 % du nombre total de poules pondeuses du vieux continent. De surcroît, l’un des principaux producteurs d’œufs et de jaunes d’œufs qu’est la France a également été frappé de plein fouet, alors que cela n’avait jamais été le cas dans une telle mesure par le passé. Aux États-Unis, 22 millions de volailles ont été abattues ces dernières semaines, ce qui correspond à 10 % du nombre total de poules pondeuses dans ce pays. Dès lors, on y cherche hâtivement des alternatives en provenance d’Europe, notamment le jaune d’œuf en poudre.

En d’autres termes, la grippe aviaire fait baisser l’offre. Sachant que la fin de la grippe aviaire n’est pas encore en vue, aucune amélioration n’est attendue dans les semaines à venir. On parle même de la « pire épidémie de grippe aviaire jamais observée en Europe. »

L’INVASION RUSSE EN UKRAINE

Après le marché international de l’huile, c’est celui des œufs qui est touché par la situation géopolitique en Ukraine et en Russie. Toute la chaîne, depuis l’éleveur de volaille jusqu’à la mayonnaise sur les rayons des magasins ou dans les friteries, a été sérieusement perturbée. Cette situation s’explique principalement par l’augmentation du coût de l’alimentation animale, qui touche plus particulièrement les éleveurs de volaille.

Surnommées le « grenier à blé de l’Europe », l’Ukraine et la Russie couvrent à elles deux près d’un tiers des besoins mondiaux en céréales, et ce tant sur le plan de l’alimentation humaine qu’animale. Or, la guerre actuelle en Ukraine fait exploser le prix des céréales nécessaires à l’alimentation des poules pondeuses. En l’espace de quelques semaines, on a constaté une augmentation de 75 % du coût des aliments pour animaux.

L’impact de cette hausse du coût des aliments pour animaux sur le prix de revient d’un œuf est en tout cas énorme. En effet, 70 % du prix de revient d’un œuf correspondent au coût de l’alimentation de la poule pondeuse. Lorsque le coût des aliments pour animaux augmente, le prix d’un œuf, et partant celui du jaune d’œuf, est immédiatement affecté.

Du reste, la guerre exerce également un impact sur les activités d’exportation des pays environnants. Par exemple, la Pologne est un partenaire majeur pour l’Europe dans le secteur des œufs. Comme ce pays accueille actuellement pas moins de 1,8 million de réfugiés ukrainiens, il a besoin de plus de nourriture que d’habitude. Par conséquent, l’exportation d’œufs polonais s’est vue restreinte, car, en tant qu’une des denrées alimentaires les moins chères, les œufs peuvent jouer un rôle important dans la crise humanitaire qui se déroule là-bas.

MARGE D’INVESTISSEMENT

En toute logique, le déséquilibre entre l’offre et la demande oblige de nombreux éleveurs de volaille à se remettre en question. La marge bénéficiaire sur les œufs est déjà faible. Si l’on y ajoute la hausse du coût des aliments pour animaux, les prix élevés de l’énergie et les pertes causées par la grippe aviaire, on comprend que les familles d’agriculteurs ont peu de marge de manœuvre pour réaliser de nouveaux investissements.

Ces investissements sont toutefois nécessaires pour maintenir l’offre d’œufs à l’avenir. Malheureusement, de nombreux agriculteurs n’ont plus les moyens d’acheter de nouvelles poules, par exemple.

C’est pourquoi un appel unanime a été lancé pour rompre les contrats existants et offrir de nouvelles conditions. C’est dans ce contexte que toute la chaîne est appelée à faire sa part, de l’éleveur de volaille au consommateur final.

En résumé, le marché des œufs est très incertain à l’heure actuelle et de nombreux facteurs différents influencent les niveaux de prix. Il existe donc un degré élevé de stress parmi les différents acteurs du marché, ce qui rend les prévisions pour les mois à venir tout sauf évidentes.

LA VISION DE PAUWELS

Pauwels a déjà indiqué à ses fournisseurs d’œufs que l’entreprise allait s’engager en faveur de la continuité sur le marché. En d’autres termes, nous choisissons de contribuer au marché des œufs.

Il en résulte que nous sommes assurés de disposer du jaune d’œuf nécessaire pour la période avril-mai-juin, ce qui nous permettra de continuer à produire des sauces pour nos clients. Juste avant l’été, nous nous réunirons à nouveau avec nos partenaires pour examiner la situation du marché et éventuellement conclure de nouveaux accords. Il va de soi que les Sauces Pauwels veilleront toujours à ce que les prix convenus restent conformes au marché. En d’autres termes, nous continuerons à nous battre pour obtenir les meilleurs prix.

Entre-temps, il va sans dire que nous continuerons à veiller à ce que les prix que nous convenons soient toujours conformes au marché. En d’autres termes, nous continuerons à nous battre pour obtenir les meilleurs prix. Si vous avez des questions, vous pouvez toujours contacter notre représentant dans votre région. Vous pouvez trouver toutes les coordonnées en cliquant sur le bouton ci-dessous.