Pauwels blikt voorzichtig vooruit

Pauwels se projette prudemment dans l’avenir

Le Conseil National de Sécurité a décidé que l’horeca belge peut rouvrir ses portes à partir de 8 juin! Alors, nous espérons voir un peu de lumière au bout du tunnel. C'est pour ça que, chez Pauwels, nous pensons à l’avenir, avec prudence.

MARS - JUIN

La période de mars à juin est toujours cruciale pour la rentabilité de l’année entière : justement le moment où a débuté la pandémie, ayant nécessité la mise en place de mesures drastiques.

C’est ce qu’explique aussi le dernier rapport de Foodservice Alliance, le réseau de connaissances de l’horeca belge, qui traduit les informations du marché en rapports clairs et précis. « Dans de nombreux canaux du segment de l'horeca, la possibilité de clôturer l’année sur un bénéfice ou une perte se joue entre le début du mois d'avril et la fin du mois de mai. Dix semaines de confinement - voire plus – constituent donc un scénario catastrophe, avec une perte de chiffre d'affaires estimée à plus de 4 milliards d'euros pour l'ensemble du secteur horeca », indique le rapport.

Selon la Foodservice Alliance, environ un cinquième du chiffre d’affaires annuel total va tomber à l’eau. Certains segments sont terriblement touchés, d’autres un peu moins et le rapport établit une distinction entre les différents segments du secteur horeca. Pauwels Sauzen souhaite se pencher sur deux de ces segments. D'une part, le segment Quick Service Resto (friteries, sandwicheries, hamburgers, pita/kebab) et, d'autre part, l'Event Catering, des spécialités importantes dans le foodservice et dans notre culture belge

LA BOUÉE DE SAUVETAGE DIGITALE Joeri Vandermeeren, Sales Manager Foodservice, suit la situation à distance. Il essaie de garder le contact autant que possible avec les grossistes et les clients finaux dans tout le pays. « De cette façon, nous avons quand même une vue claire de la situation », explique Joeri. « Cette crise du corona est un coup dur pour tout l’horeca, c’est sûr. Néanmoins, de nombreux clients se sont montrés inventifs, résilients et flexibles là où c’était possible. Les mesures strictes ont été rapidement suivies par de nouvelles initiatives – indispensables - dans le segment du snacking ».

Joeri a également constaté que différents entrepreneurs se sont préparés en un rien de temps au passage à la vente en ligne, à la vente à emporter et ont adapté les possibilités de take away dans leur établissement. « Toutes ces initiatives étaient nécessaires pour permettre aux établissements, selon les cas, de réaliser quand même des chiffres d'affaires raisonnables », déclare Joeri.

« Malheureusement, cette crise fera des victimes dans notre segment aussi. Il faut avoir l’honnêteté de le reconnaître », poursuit Joeri. « J’ai cependant bon espoir que la plupart des entrepreneurs survivent à cette période. Je suis par exemple heureux de constater que, malgré le fait que nos commerciaux n'aient été opérationnels que dans une mesure limitée, ils ont remarqué que de nouvelles start-ups, de nouvelles initiatives, voyaient le jour. Il semble donc que ce segment pourrait se sortir de la crise sans trop de dommages ».

ÉVÉNEMENTS & UNE CULTURE DE FRITERIE UNIQUE La certitude que les Belges ne renonceront jamais à leurs frites, sandwiches, snacks, etc. est également un soulagement pour Joeri. « Notre culture de la friterie est unique au monde. Je suis convaincu que les Belges reprendront bientôt leurs bonnes vieilles habitudes dès que ce sera à nouveau autorisé. Les friteries, les sandwicheries, les bars à pittas, etc. proposent des prix abordables et seront probablement les premiers à profiter de la liberté de mouvement retrouvée. Le rapport de la Foodservice Alliance le confirme, rappelant la résilience de ce segment après la crise de 2008 ».

« Nous sommes cependant conscients que nos Pauwels Sauzen, en plus des restaurants à service rapide, sont utilisées dans divers autres segments, où les perspectives sont moins roses à court terme », ajoute Joeri. « Je songe par exemple à l'Event Catering dans le cadre des compétitions sportives, des festivals, des concerts et d’autres événements culturels, qui font tout autant partie de cette culture du snack typiquement belge. La suppression de tous les événements de l'été est donc une mauvaise nouvelle pour ce segment. Normalement, beaucoup de sauces sont consommées en marge de toutes les activités impliquant de grands groupes de personnes pendant cette période. Cette année, la situation sera complètement différente ».

Nous attendons avec impatience le moment où tous les segments seront à nouveau opérationnels, sous une forme adaptée ou non.